Quand ma fille m’a dit : « Maman, je dois choisir deux questions pour le Grand oral », j’ai tout de suite compris que ce ne serait pas un simple devoir. Trouver une bonne problématique pour cette épreuve, c’est comme poser la première pierre d’un édifice. Et si elle est bancale, tout s’écroule. Heureusement, entre les conseils avisés de sa professeure d’HGGSP et l’accompagnement d’un soutien scolaire personnalisé, nous avons trouvé une méthode efficace pour formuler une question percutante, claire et engageante.
Une bonne problématique pour le Grand oral doit être claire, ouverte, bien ancrée dans les programmes de spécialité, et surtout permettre au candidat de s’exprimer de façon personnelle. Grâce à quelques séances de soutien scolaire et à un vrai dialogue avec les enseignants, ma fille a réussi à formuler des questions pertinentes, qui lui donnaient envie de parler.
Sommaire
Comprendre ce qu’est vraiment une problématique
J’avoue que moi-même, au début, je ne savais pas ce qu’on attendait exactement. Une simple question ? Une interrogation rhétorique ? En réalité, une problématique est une question ouverte, qui soulève une tension, un débat, un paradoxe. Elle doit appeler une réflexion structurée, et non une réponse en un mot.
Par exemple, au lieu de demander : « Le numérique est-il utile ? », une vraie problématique serait : « Le numérique renforce-t-il la démocratie ou accentue-t-il les inégalités ? ». Voyez la nuance ? Cela permet de développer une argumentation riche et nuancée.
Le rôle précieux de sa professeure d’HGGSP
Ce qui a changé la donne pour ma fille, c’est l’échange avec sa professeure d’HGGSP. Elle leur a expliqué qu’il ne fallait pas chercher LA question parfaite, mais une question qui leur parle, en lien avec leurs spécialités et leur projet d’orientation. C’est cette prof qui a proposé à ma fille de partir de ses sujets de prédilection (écologie et géopolitique), puis de croiser les thèmes pour faire émerger une vraie tension argumentative.
Résultat ? Une première question qui ressemblait à : « La transition énergétique est-elle compatible avec une croissance économique mondiale ? » — un sujet qu’elle maîtrisait, qui la motivait, et surtout qui ouvrait la voie à un vrai débat.
Le coup de pouce du soutien scolaire
Nous avons ensuite fait appel à un coach via top soutien scolaire pour affiner cette première problématique et en construire une deuxième. Le coach a guidé ma fille pas à pas : il lui a appris à reformuler, à tester différentes tournures, et surtout à vérifier si chaque question permettait une argumentation en deux parties, avec des exemples concrets.
Vous pouvez cliquer ici si votre enfant à besoin d’aide : https://www.topsoutienscolaire.fr/professeur-particulier
Il lui a aussi donné une astuce géniale : formuler la problématique en “peut-on”, “dans quelle mesure”, “en quoi”… Ce sont des débuts de phrases qui obligent à la réflexion, et qui posent une vraie problématique de bac.
Les critères d’une problématique réussie
Voici ce que nous avons retenu ensemble comme critères indispensables :
- Elle doit être en lien direct avec une ou deux spécialités étudiées.
- Elle doit permettre une argumentation structurée (introduction, deux parties, conclusion).
- Elle doit inviter à nuancer, comparer, questionner, et non à affirmer simplement.
- Elle doit correspondre à la sensibilité et aux intérêts du candidat, pour donner envie de parler.
- Elle ne doit pas être trop large ni trop technique : un bon équilibre est essentiel.
Des exemples de problématiques que nous avons testées
Voici quelques formulations que ma fille a testées avec son coach :
- En HGGSP : « L’engagement citoyen à l’ère des réseaux sociaux est-il un véritable levier démocratique ? »
- En SES : « Le travail à distance remet-il en question les rapports sociaux dans l’entreprise ? »
- En humanités-littérature-philo : « Peut-on défendre une idée sans renoncer à l’écoute de l’autre ? »
Ces problématiques ont toutes en commun d’ouvrir une réflexion complexe, en lien avec les programmes, mais aussi avec le monde actuel. Elles permettent à l’élève d’apporter son point de vue, ce que le jury attend.
Mon conseil de maman
Si vous êtes parent d’un·e élève de Terminale, je vous conseille vraiment de vous impliquer dans cette étape. Pas pour choisir à sa place, bien sûr, mais pour l’aider à verbaliser ce qui l’intéresse vraiment, à creuser ses idées, à reformuler. Et si besoin, faites appel à un coach : une ou deux séances peuvent faire toute la différence pour trouver une problématique bien ficelée.
Et surtout, faites confiance à leurs enseignants. C’est souvent eux qui connaissent le mieux les attentes du jury et qui savent guider les élèves vers une réflexion personnelle, rigoureuse et engageante.